LE RETABLE DU PRINCE DE VENOSA, 2002 Images extraites de la vidéo
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L’amour est corollaire de la mort : Madrigaux et Responsori se traversent les uns les autres.
Le silence est peuplé de voix et de prières : … »che nel silenzio ancor, son voci e prieghi… » un silence devenu musique.
C’est cet au-delà de la souffrance que Gesualdo rejoint, par la mystérieuse alchimie cathartique de son art : « …Spiri solo per te, l’anima mia… »; le visage nimbé de la femme aimée se fond avec l’image de la tête tranchée de Jean-Baptiste, l’amour érotique devient extatique, le sacrifice est accompli et sa transcendante acceptation conclut dans ce murmure : »la mia vita sia », avant que les lèvres ne se scellent de silence pour toute éternité.